Experts en : Théorie des droits collectifs
PETITCLERC, Alexandre
Doctorant
- Théories de la justice
- Éthique économique et sociale
- Philosophie politique
- Théorie des droits collectifs
- Philosophie politique libérale
- Philosophie du droit
Projet doctoral :
Mon projet développera une théorie normative des droits sociaux comme droits nécessaires pour garantir l’égalité de statut dans les démocraties libérales contemporaines. Je défendrai la thèse selon laquelle les droits sociaux sont des droits autonomes – qui ne dérivent pas d’autres droits – nécessaires à l’égalité civique dans le contexte réel des inégalités socio-économiques. Depuis les années 1980, la croissance des inégalités socio-économiques accentue les difficultés d’accéder à certaines ressources ou services, notamment en ce qui a trait à l’accès au logement, à la santé et à l’éducation. Bien que chacune de ces sphères mérite une attention particulière, les inégalités qui s’y observent ont en commun de miner l’égalité de statut des individus qui les subissent. Pour le dire autrement, les inégalités socio-économiques nuisent à la possibilité qu’ont les individus qui les subissent le plus fortement de partager une égalité de statut avec les autres membres de la société dont ils font partie. Les droits sociaux renferment le potentiel de protéger cette égalité de statut en ce sens qu’ils offrent les conditions pour rétablir l’égalité. Ce projet de thèse interroge cette proposition dans le contexte contemporain des démocraties libérales et des économies de marché.
SEYMOUR, Michel
Professeur honoraire
- Théorie des droits collectifs
- Théorie du nationalisme
- Philosophie politique libérale
- Théorie de la reconnaissance
- Philosophie du langage communautaire
Ma recherche porte sur la théorie de la reconnaissance des personnes et des peuples. Je cherche à voir dans quelle mesure une politique de la reconnaissance peut s'accorder avec une philosophie politique d'inspiration libérale. L'hypothèse que j'étudie est que la politique de la reconnaissance doit prendre la forme d'un régime de droits individuels et collectifs.
J'étudie aussi les rapports qui existent entre le nationalisme et le libéralisme. Dans le contexte de cette recherche, il faut s'attarder au droit collectif à l'autodétermination des peuples. Le nationalisme n’est peut-être rien d’autre que la défense de ce droit. Ainsi compris, le nationalisme et le libéralisme peuvent être compatibles. En philosophie du langage, je m'intéresse à la conception communautaire. Cette approche permettrait notamment de rendre compte de la dimension collective du langage, en lien avec les peuples et les autres sortes de groupes nationaux.