Victor Tremblay-Baillargeon
- Doctorant
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Faculté des arts et des sciences - Département de philosophie
Biographie
À 18 ans, j'ai été confronté pour la première fois au "problème difficile de la conscience", c'est-à-dire le problème consistant à savoir pourquoi le cerveau donne lieu à des expériences conscientes. Ce problème m'a profondément fasciné. Après un rapide passage au département de psychologie de l'UdeM, j'ai choisi de me tourner vers la philosophie, discipline permettant d'aborder directement les questions fondamentales. J'y ai complété des études de premier cycle, puis une maitrise sous la direction de Jonathan Simon, avec qui je travaille toujours au doctorat. Mes études de deuxième cycle ont été financées par le CRSH, et mes études doctorales sont financées par le FRQSC.
Mes recherches portent principalement sur la conscience. En particulier, je travaille sur le monisme russellien, une théorie postulant que la matière et la conscience sont intrinsèquement liées. J'ai espoir qu'en unifiant l'esprit et la matière, nous puissions résoudre le problème difficile de la conscience.
Mes recherches sur le lien entre la matière et la conscience m'ont mené à me questioner sur la nature du monde physique. Ces derniers temps, je m'interroge sur la possiblité que nous vivions dans une simulation, de même que sur la relation entre les entités mathématiques (ou plus généralement "l'information") et les entités physiques.
Expertises
Publications Tout déplier Tout replier
Tremblay-Baillargeon, V. (2023). Quatre réponses au problème de la combinaison pour le monisme russellien. Mémoire de maitrise. https://doi.org/1866/27977
Tremblay-Baillargeon, V. (2023). L’inférence à la meilleure explication, l’induction et les agents épistémiques. Dans Phares, 23 (1), 129-145.
Tremblay-Baillargeon, V. (2021). Physicalisme et monisme russellien. Dans Ithaque, 28, 119–137. https://doi.org/1866/2502
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