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/ Département de philosophie

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Valéry Giroux

Vcard

Coordonnatrice

Faculté des arts et des sciences - Département de philosophie

2910, boul. Édouard-Montpetit local 313

valery.giroux@umontreal.ca

514 343-6111 #2958

Biographie

Après avoir obtenu un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal (UdeM) (1997), j’ai passé les examens du Barreau du Québec et complété un stage en droit criminel chez Poupart & Marquis, ce qui m’a permis d’être inscrite au Tableau de l’Ordre du Barreau (2001). Profondément intéressée par les droits des animaux, j’ai ensuite fait une maîtrise en droit (UdeM) dont le mémoire portait sur le projet de réforme des infractions de cruauté envers les animaux du Code criminel canadien (2003). Afin de mieux comprendre les aspects éthiques de la question animale, j’ai enfin décidé d’entreprendre des études doctorales en philosophie (UdeM) et de rédiger une thèse consacrée à l’extension des droits les plus fondamentaux de la personne à tous les êtres sensibles. Ma thèse est publiée aux éditions L’Âge d’Homme (2017).

Je suis maintenant Directrice adjointe du Centre de recherche en éthique (CRÉ), où je poursuis en outre mes recherches en éthique animale et co-supervise les projet de recherche d'étudiant.es de maitrise et de doctorat en éthique animale. J'ai publié avec Renan Larue, en 2017, un livre intitulé Le Véganisme et paru dans la collection "Que sais-je?" aux Presses universitaires de France. Dans la même collection, j'ai fait paraître un livre intitulé L'Antispécisme en 2020. Je suis aussi co-rédactrice de la revue en ligne L'Amorce, puis Fellow du Oxford Centre for Animal Ethics.

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Affiliations

Expertises

  • Éthique
  • Droits de la personne
  • Droits des personnes
  • Droit à l'égalité
  • Droits fondamentaux

Encadrement Tout déplier Tout replier

Le statut de personne peut-il être octroyé aux animaux non humains? Thèses et mémoires dirigés / 2021 - 2021
Diplômé(e) : Simoneau-Gilbert, Virginie
Cycle : Maîtrise
Diplôme obtenu : M.A.

Projets de recherche Tout déplier Tout replier

How not to be a speciesist Projet de recherche au Canada / 2019 - 2023

Chercheur principal : Kristin Voigt
Co-chercheurs : Valéry Giroux
Sources de financement : CRSH/Conseil de recherches en sciences humaines du Canada
Programmes de subvention : PV153480-Subventions de développement Savoir

Les enjeux fondamentaux et implications pratiques de nos rapports avec les animaux et la nature Projet de recherche au Canada / 2019 - 2023

Sources de financement : FRQSC/Fonds de recherche du Québec - Société et culture (FQRSC) , CRSH/Conseil de recherches en sciences humaines du Canada
Programmes de subvention : , PV128152-Subvention de partenariat

Le GRÉEA est un groupe de recherche interuniversitaire et interdisciplinaire en éthique environnementale et animale, crée à la fin de l’année 2015 et associé (2016) au Centre de recherche en éthique de Montréal (CRÉ). 

L’objectif du GRÉEA est de favoriser en premier lieu l’échange et la collaboration entre chercheuses et chercheurs diplômé-e-s (professeur-e-s d’université ou de CEGEP, post-doc, etc.) et étudiant-e-s de cycles supérieurs (maîtrise ou doctorat) qui travaillent en éthique environnementale, éthique animale ou sur des questions relatives à ces deux domaines de recherche. 

Les membres régulières et réguliers du GRÉEA se retrouvent ainsi sur une base mensuelle pour discuter de leurs travaux en cours, et lors de groupes de lecture ponctuels. 

En outre, le GRÉEA vise à rendre plus visible et plus accessible la recherche actuelle, francophone et anglophone, en éthique environnementale et animale dans le monde universitaire et non universitaire. Dans cet objectif, il organise régulièrement des ateliers et conférences de recherche ouvertes au public; relaie sur son site internet les événements relatifs à des questions d’éthique environnementale ou animale se déroulant à Montréal, au Québec ou – pour les plus importants – en Amérique du Nord, annonce les nouvelles publications de ses membres, ainsi que leurs activités dans les médias.

Le GRÉEA rassemble 9 chercheurs en éthique, en philosophie politique, en droit et en sociologie. Leurs travaux visent à clarifier la nature et l'étendu de nos devoirs moraux envers les animaux et la nature dans son ensemble. Le but de cet exercice est de faire avancer la connaissance en éthique environnementale et en éthique animale, mais aussi d'orienter les actions des citoyens et les choix des décideurs qui adoptent nos politiques publiques. Les chercheurs du GRÉEA sont engagés et tiennent à ce que leurs travaux aient des effets concrets sur la société. Ils sont réunis par la conviction qu'il est nécessaire de remettre en question l'humanisme classique pour mieux protéger les animaux et l'environnement.

Jusqu'ici, les rencontres des membres du GRÉEA, nombreuses et dynamiques, n'étaient pas manière plus organisée. Nous proposons d'articuler notre programmation autour de trois champs de questions:

1) Les enjeux normatifs fondamentaux de l'éthique animale et de l'éthique environnementle;

2) Les questions pratiques entourant nos rapports aux animaux et à la nature;

3) Les connaissances scientifiques et les considérations épistémologiques qui nous permettent de penser nos relations avec le non humain.

Pour chacun de ces trois axes, nous ciblerons 3 projets plus spécifiques, correspondant aux intérêts et aux champs d'expertise de nos membres. 

Le GRÉEA cherche à obtenir une subvention qui lui permettra de tenir d'encore plus nombreuses activités scientifiques, mais aussi de se doter d'un site web lui donnant plus de visibilité, d'engager un étudiant pour assurer sa coordination, de verser un complément de bourse à un doctorant en éthique animale ou en éthique environnementale, puis de contribuer à l'embauche (avec le Centre de recherche en éthique (CRÉ) d'un stagiaire postdoctoral travaillant dans l'un de ces deux domaines. 

Publications Tout déplier Tout replier

Prix et distinctions

    • FRQ - Prix d'excellence des professionnels et professionnelles de recherche - 2018

Informations supplémentaires

Médias

L'éthique du véganisme

Les deux derniers siècles ont été le théâtre d’une évolution accélérée des sensibilités humaines : abolition de l’esclavage, égalité des sexes, légalisation de l’homosexualité, antiracisme. Pour Valéry Giroux, coordonnatrice du Centre de recherche en éthique à l’Université de Montréal, le véganisme doit être considéré comme la continuité de cet élan historique : les animaux sensibles sont des personnes et ils doivent être affranchis de l’exploitation humaine.

« Entre guillemets » reçoit Valéry Giroux

Le véganisme, dit le Larousse, est un «mode de vie alliant une alimentation exclusive par les végétaux (végétalisme) et le refus de consommer tout produit (vêtements, chaussures, cosmétiques, etc.) issu des animaux ou de leur exploitation». Pour Valéry Giroux et Renan Larue, auteurs du livre Le véganisme, qui vient de paraître dans la collection Que sais-je? (Presses universitaires de France), c’est beaucoup plus que ça.

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