Experts en : Histoire de la philosophie analytique
BANDINI, Aude
Professeure agrégée
Mes recherches touchent à trois domaines en particulier :
- L’histoire de la philosophie analytique, et plus particulièrement le post-kantisme analytique américain (de C. I. Lewis à W. Sellars puis J. McDowell et R. Brandom). J’appartiens à ce titre au comité de pilotage de la Society for the Study of the History of Analytical Philosophy.
- L’épistémologie générale, et plus spécifiquement le problème du fondement et de la justification des croyances empiriques, en lien notamment avec les notions de donné perceptuel et, plus largement, de preuve empirique.
- L’éthique doxastique, plus précisément le problème posé par le phénomène des croyances irrationnelles (biais cognitifs, mensonge à soi-même, et surtout ignorance/aveuglement volontaire).
DUMAS-DUBREUIL, Pascal-Olivier
Doctorant
ROY, Yves
Doctorant
- Aristote
- Éthique
- Philosophie grecque
- Métaphysique
- Logique
- Philosophie morale
- Philosophie des mathématiques
- Philosophie des sciences
- Fondements des mathématiques
- Histoire de la philosophie analytique
- Fondements de la physique
- Philosophie moderne
- Chargé de cours: PHI 1901 (A23) - Pensée Rationnelle et Argumentation
- Aristote, éthique, physique, métaphysique, délibération (bouleusis), décision (boulesis), choix délibéré (prohairesis), autosuffisance (autarkeia), dialectique, méthodes argumentatives et outils conceptuels aristotéliciens.
- Philosophie grecque et éthique fondamentale.
- Liberté humaine, responsabilité, acte volontaire.
- Temporalité, simultanéité et effectivité en éthique, physique et métapĥysique chez Aristote, et en physique et logique moderne.
- Logique, informatique théorique, philosophie des mathématiques, thèorèmes de Godel, enumérabilité effective, computabilité, complexité.
- Philosophie analytique (théorie des actes de langage).
- Méthodes de conception logicielle, conceptualité et applications du paradigme orienté-objet.
- Patrons de conception (Design Patterns) et patrons architecturaux (Architectural Patterns), refactorisation et conception piloté par le domaine (Domain-Driven Design).
- Traitement de l'image (approche multirésolution et transformée en ondelettes, débruitage).
- Intelligence artificielle, philosophie computationelle, sciences cognitives.
- Moralité robotique, Intelligence Artificielle et Éthique, délibération, transparence, explicabilité et interrogeabilité des algorithmes d'apprentissage profond.
- Interprétations gadamérienne et heideggérienne d'Aristote.
- Collaboration multidisciplinaire, reproductibilité et partage des données.
- Neuroinformatique.
THOMAS, Jean-Philippe
Chargé de cours, Doctorant
- Philosophie des sciences
- Valeurs
- Épistémologie
- Épistémologie sociale
- Experts et expertise scientifique
- Histoire de la philosophie analytique
Mes recherches doctorales entamées à l’automne 2020 proposent une suite à mon étude de la dynamique épistémologique de la science en ciblant cette fois un facteur d’influence spécifique parmi ceux qui l’affectent : les valeurs humaines. À partir de la proposition avancée par Phyllis Rooney en 1992 qui invitait les philosophes à dissocier la nature des valeurs de celle de leurs effets en science et d’une théorie de la valorisation empruntée aux pragmatistes (John Dewey ; Elizabeth Anderson), je cherche à montrer que les valeurs fréquemment jugées « non-épistémiques » participent, sous plusieurs conditions, à l’acquisition de nos connaissances scientifiques ainsi qu’à leur qualité. Concrètement, cette hypothèse qui dépend d’une pratique scientifique transparente et intersubjective envisage la possibilité que les valeurs humaines puissent remplir une fonction active dans le cadre de l’enquête scientifique. Fonction qui consisterait à provoquer, à dévoiler et à guider l’engagement pragmatique des chercheur·ses dans la tentative d’atteindre un objectif épistémologique prédéterminé. Ce rôle de guide devant évidemment s’accomplir dans le respect des données probantes disponibles et du débat social, entre autres choses. Parvenir à théoriser, au moins partiellement, la dimension épistémologique du rapport science-valeurs devrait éventuellement contribuer au support des futures discussions philosophiques sur sa dimension éthique et politique.